domingo, 7 de junho de 2009

Jean-Auguste-Dominique Ingres

Aumente

Une Odalisque

Ingres a peint ici un nu aux lignes allongées et sinueuses sans tenir compte de la vérité anatomique, mais les détails comme la texture des tissus sont rendus avec une grande précision. Cette oeuvre a été violemment critiquée lors de son exposition au Salon de 1819.

Cette femme allongée sur un divan est offerte par sa nudité et son visage tourné vers nous. Le titre de l'oeuvre, signifiant "femme de harem", ainsi que les accessoires orientaux qui l'entourent suggèrent l'Orient sensuel. Mais cette femme est aussi discrète parce qu'elle ne montre que son dos et une partie d'un sein. De nombreuses oeuvres du maître se rattachent à l'orientalisme, tout au long de sa carrière, notamment Le Bain turc (musée du Louvre) peint à la fin de sa vie. Le nu féminin a constitué le thème favori d'Ingres avec la peinture d'histoire et le portrait.

La soeur de Napoléon, Caroline Murat (1782-1839), reine de Naples, a commandé ce tableau en 1813. Il devait faire pendant à un autre nu, appelé La Dormeuse de Naples, détruit en 1815. La Grande Odalisque a été peinte à Rome où Ingres était arrivé en 1806 comme pensionnaire de l'académie de France. Il allait rester en Italie jusqu'en 1824 car son art déplaisait à Paris.
L'exposition de La Grande Odalisque au Salon de 1819 a confirmé l'incompréhension des critiques envers son style.

Dans son oeuvre, en effet, Ingres donne la première place au dessin. Pour créer beauté et sensualité, il privilégie les lignes allongées et sinueuses, par exemple dans le dos de la femme. Les volumes du nu, baignés d'une lumière égale, sont atténués dans un espace sans profondeur. En contraste avec cette abstraction des lignes, le rendu des détails, des matières des tissus par exemple, est illusionniste. L'oeuvre se distingue encore par sa subtile économie de couleurs. Ce motif sensuel est traité dans une harmonie froide soutenue par les draperies bleues. L'or des autres tissus fait de cette odalisque une figure de rêve et de mystère.

Here, Ingres painted a nude with long, sinuous lines bearing little resemblance to anatomical reality, but rendered the details and texture of the fabrics with sharp precision. This work drew fierce criticism when it was displayed at the Salon of 1819.
This woman lying on a divan is offering herself because she is nude and turns her face towards us. The painting's title, which means "harem woman," and the accessories around her conjure up the sensuous Orient. But the woman is also discreet because she shows only her back and part of one breast. Throughout his career, many of Ingres's works feature Orientalist themes, such as The Turkish Bath (Louvre), which he painted towards the end of his life. The female nude, historical scenes, and the portrait were Ingres's favorite genres.

Caroline Murat (1782-1839), Napoleon's sister and the queen of Naples, commissioned this painting in 1813. It was probably a matching piece to another nude, La Dormeuse de Naples, destroyed in 1815. La Grande Odalisque was painted in Rome, where Ingres had arrived in 1806 to complete a fellowship at the Académie de France. The artist remained in Italy until 1824 because his art was unpopular in Paris. The exhibition of La Grande Odalisque at the Salon of 1819 confirmed that the critics didn't understand Ingres's style.
Draftsmanship was very important to Ingres. He favored long, sinuous lines - for example, the woman's back - creating a work of great beauty and sensuality. The volumes of the nude, bathed in an even light, are toned down in a space without depth. The subtle economy of colors also sets this work apart. Ingres treated the sensual motif with a cold harmony set off by the blue drapery. The gold of the other fabrics helps make this odalisque a mysterious, captivating figure.

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